vendredi 16 mai 2014

Commune pensée

 
La Colonne Vendôme, juste avant sa chute, le 16 mai 1871. 
Lilith vomit ce monde qui, entre deux colonnes brisées, redressa celle que le peuple avait pris soin de détruire…

Frida Kahlo, colonne brisée (1944)

7 commentaires:

  1. Plus que les "voyelles", la poésie réalisée !

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  2. Je ne sais si Mme Kahlo connaissait l'oeuvre de M. Courbet.

    Mes érigés hommages.

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    1. Je l'ignore aussi, mais je sais que cette foutue colonne a valu à Courbet sa ruine et son exil.
      Sans doute eût-il préféré offrir à Madame Kahlo les soins du meilleur chirurgien du monde…

      Mes ruineux hommages

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  3. le père peinard21 mai 2014 à 17:03

    Il porte un nom paradoxal, ce peintre, qui a précisément toute sa vie refusé les courbettes.

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  4. C'est vrai ça, quelle mouise ! Mais c'était quand même un sacré Gugus !…

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  5. le père peinard22 mai 2014 à 14:28

    Oui, drôle du gus, en effet. Si vous ne le connaissez pas, je vous conseille d'ailleurs à son propos la lecture du récit que David Bosc a fait des dernières années de Courbet en Suisse: "La claire fontaine" (éditions Verdier) paru l'année dernière, il me semble. C'est un très beau texte, tant par son sujet que par son écriture.

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